Le leasing gagne de plus en plus de terrain parmi les solutions de financement de voiture, chez les particuliers et les professionnels. Que ce soit pour un utilitaire, un modèle électrique ou une voiture d’occasion, cette solution représente, néanmoins, un coût. Pour maîtriser son portefeuille et optimiser son investissement, le bénéficiaire dispose d’outils comme le simulateur et le comparateur. Le point sur ces supports à finalité différente, mais totalement complémentaire.
Le simulateur : un outil pour esquisser son projet de leasing
La principale utilité du simulateur de leasing est de décliner différents scénarios, en modifiant chacun des éléments composant le dossier. La principale interrogation qui motive le recours à cet outil porte sur le montant du loyer que le consultant pourrait avoir à payer. Il reste une part de probabilité et d’inconnu dans la démarche, qui est totalement personnelle. Un simulateur prend en compte différents critères, comme le prix d’achat du véhicule, l’échéance de leasing envisagée, la présence ou non d’un apport personnel ou encore le montant à réserver en valeur résiduelle. Le calculateur combine ces données et dégage un montant de loyer mensuel approximatif. Celui-ci peut servir à apprécier grossièrement l’impact du projet de leasing sur le budget mensuel du ménage ou de l’entreprise. Seule la soumission du projet à un professionnel permet de définir le montant définitif du loyer. Le chiffre avancé par le bailleur intègre le montant des intérêts qu’il perçoit.
Le comparateur de leasing : obtenir des offres professionnelles
Le comparateur est l’outil de montage de dossier de leasing le plus approprié, lorsqu’on souhaite obtenir des offres issues des professionnels du marché. En précisant la nature de votre recherche sur ce type de support, les résultats obtenus traduisent les conditions réelles proposées par les concessionnaires ou les mandataires. L’algorithme associé à cet outil traite automatiquement les données qui lui sont soumises. Par contre, ces informations sont directement confrontées à une base d’indications disponibles sur des références vendues au moment de la consultation. Ce sont donc de véritables devis qui ressortent de la démarche de comparaison. Ils sont classés par ordre de pertinence par rapport à leur niveau de correspondance avec les souhaits du demandeur. Celui-ci pourra ensuite les mettre en concurrence, pour retenir au final l’offre qui lui semble la plus profitable. Le comparateur permet d’identifier un professionnel auprès de qui engager des négociations supplémentaires dans le but de conclure l’acte d’achat.
Simulateur vs comparateur : quels éléments requis ?
La nature des renseignements à fournir en utilisant un comparateur et simulateur de leasing est également différente. Le second outil requiert des montants (achat, valeur résiduelle, apport), et la durée prévue pour l’opération. Le comparateur implique plutôt des renseignements sur le véhicule recherché par le consultant : motorisation, constructeur, modèle, finition, etc. L’outil affine ses résultats lorsque le consultant précise le type de leasing recherché – LOA ou LLD, neuf ou occasion -, ainsi que son souhait de verser ou non un apport. Accessoirement, la demande peut intégrer une fourchette de loyer visé. Le simulateur et le comparateur sont des outils totalement gratuits, dont l’utilisation n’implique aucun engagement.
Comparaison de leasing : comment faire ?
Le recours à une simulation de leasing sous-tend généralement un projet de location. Que ce soit pour un véhicule neuf, d’occasion, personnel ou utilitaire, l’étape de la comparaison est déterminante, car elle permet d’optimiser le portefeuille engagé sur le projet. Il faut rappeler que les caractéristiques de l’équipement recherché vont servir de base de comparaison stable. Pour ce même modèle, les prestataires vont décliner des offres nuancées en termes de conditions et de prix. Les différences sont à apprécier au niveau du kilométrage et des services additionnels inclus, du montant de l’apport et bien entendu, du loyer. Concernant l’apport, il faut savoir qu’il n’y a pas d’obligation à en verser. Faites, néanmoins, preuve de vigilance : les offres de leasing affichant les mensualités les moins chères sont souvent assorties d’un premier loyer majoré. Il est important de souligner, en même temps, que le montant de l’apport n’est pas récupérable à l’échéance du contrat, ni même dans le cas d’une éventuelle annulation de contrat ou d’une cession de leasing.
Choix et mise en œuvre d’un contrat leasing : quels droits ?
Vous avez utilisé un comparateur de leasing et trouvé un contrat correspondant à vos attentes. N’oubliez pas que l’acceptation définitive, par le biais de la signature, est encore suivie d’une période de 14 jours pour vous rétracter. Si un quelconque motif vous contraint à mettre fin à un contrat avant échéance, vous disposez également de différents recours.
La restitution avant terme constitue une option, dont les conditions sont spécifiées dans les termes de la convention. Elle représente un coût assez conséquent puisque les montants restants dus doivent toujours être honorés. Le bailleur n’exempte pas non plus le client des éventuelles charges liées à un dépassement kilométrique ou à des besoins de réparations.
S’il s’agit d’un besoin de changer de véhicule, les négociations sont basées sur l’état d’amortissement du leasing signé en premier lieu et de la valeur du véhicule souhaité en remplacement. Le transfert de leasing constitue, dès lors, la solution la plus confortable. Un repreneur allège le cédant des restes de montants à honorer et profite de conditions de location encore plus souples. Il bénéficie notamment d’une durée de leasing écourtée et d’un amortissement total réduit.
Simuler et comparer un leasing d’occasion
Les véhicules d’occasion sont également éligibles au leasing, qu’il s’agisse d’utilitaires ou de véhicules personnels. L’économie de coût lors du renouvellement d’une flotte constitue l’argument le plus important pour les entreprises. Particuliers et professionnels profitent aussi d’un choix étendu de modèles, de finitions et de kilomètres au compteur. Il faut noter que les occasions, de première ou de deuxième main, proposées en leasing sont strictement sélectionnées selon des standards de qualité établis. Certaines plateformes limitent ainsi leurs sélections sur le segment à 90000 km ou 7 ans. Les principaux critères de comparaison de leasing tiennent encore pour la location d’un modèle d’occasion. Il faudra accorder plus d’attention sur les conditions de restitution et l’estimation de l’état d’usure attendu.
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